Vivre à Malaga

L’Andalousie est un havre de paix, une terre oubliée où il est assez simple de s’oublier soi-même. La Province de Malaga avec ses 1,7 millions d’habitants invite donc à chercher mais ici tout se fait « poco a poco » les lignes droites n’existent pas. Malaga scène de spectacle permanente, défilé de touristes, d’étudiants, de Malagueños affairés,  où les vasoureros (éboueurs) occupent une « charge » de père en fils et circulent la nuit pour que la ville retrouve sa flamboyance, ses jardins. Málaga Capital, parce que Malaga où vivent quelques 574000 habitants (4ème ville du pays)  est la Capitale d’une Province Andalouse aux contrastes visibles entre les villages blancs, le village qui a donné naissance à la tauromachie de Ronda, à la jet set de Marbella où se croisent plusieurs nationalités, se frottent les yachts de Port Banyuls, s’empilent les villas de fêtes, Antequerra ville de montagne chargée de traditions multiples, Malaga Capital moins prisée pour sa plage, moche et sale, que Torremolinos ou Benalmadena grouillantes de bars à tapas bordant une plage discontinue jonchée de restaurants, de commerces improbables, un fouilli ordonné de parasols d’estivants fatigués,  jeunes, retraités espagnols baignant leurs pieds dans l’eau chaude sans pour autant s’arrêter de parler à haute voix qu’il serait difficile de ne pas entendre à moins de 20m. C’est principalement ce qui nous différencie de ce peuple pourtant peu représentatif de l’Espagne. Des descendants de marins, ou autres migrants transits y sont venus, et y sont restés. Bienvenue à Malaga « Bienvenidos a Málaga ».